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Archive for category: Actu

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En attendant la rentrée…

this entry has 0 Comments/ in Accueil, Actu / by Dominique Lanni
30 juillet 2022

L’été est déjà bien entamé, et il reste un bon mois aux plus chanceux avant la rentrée. Les Éditions Passage(s) et la boutique seront fermés tout le mois d’août et ne rouvriront qu’à la date du premier septembre. L’occasion de lire, relire, découvrir, de courtes fictions de la collection Projectiles, Zèbres d’Anne-Laure Bonvalot, La Bâtarde de Trifonia Melibea Obono, Le Secret des saltimbanques de Geoffroy Larcher, Toutes les histoires que je connais de Dagny Gioulami, L’Honorable Alfred Urhenfeld de Georges Saint-Jean, L’Homme qui ne faisait rien de Mehis Heinsaar, et bien d’autres encore ; les nouvelles et romans de l’écrivain kényan Ngugi wa Thiong’o, les drames inédits de Paul Morand, publiés dans la collection Littérature(s), ou encore Grand souffle de Damien Robin et Mon Destin est d’être jaguar d’Alberto Mussa. Des. textes légers, drôles, cyniques, ou profonds, engagés, avec l’espoir de contribuer à changer (à notre modeste mesure…) le monde dans lequel nous vivons. C’est ce monde qu’a quitté l’immense Peter Brook le 2 juillet 2022. Par-delà les hommages qui lui ont été rendus et auxquels nous nous associons, nous tenons à saluer son extraordinaire générosité. Contacté par Loïs Oppenheim pour livrer une contribution à son riche volume En compagnie de Samuel Beckett, Peter Brook a accepté et offert un texte magnifique, sans nous demander quoi que ce soit en retour. Un geste à l’image de l’homme qu’il fut.

Anne-Laure

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2 juillet 2021

D’ordinaire, notre premier message de l’an présente nos voeux les meilleurs… Nous souhaitons la santé, le bonheur, ce que chacune et chacun peut désirer. Cette année, le coeur n’y est pas et j’ai déjà trop différé l’écriture de ce message, car nous avons eu la tristesse et la douleur d’apprendre le décès d’Anne-Laure Bonvalot, auteure de Zèbres et traductrice de La Bâtarde, de Trifonia Melibea Obono. Lorsque nous avions lu le manuscrit de Zèbres, Nicolas et moi avions eu un coup de coeur. Et si nous avions attendu avant de le retenir pour publication, c’est parce que nous étions convaincus que ce texte allait être publié par une structure plus importante. Je me souviens encore du jour où je lui ai téléphoné pour lui annoncer la bonne nouvelle, et j’entends encore le bouchon d’une bouteille valser dans les airs… Dans une période difficile, Anne-Laure a eu à coeur de présenter son beau recueil, et de nous encourager à faire connaître l’oeuvre de Trifonia Melibea Obono. Elle a rejoint Passage(s) comme éditrice et fourmillait de projets. Elle m’a parlé de sa maladie, me rassurant toujours me disant que cela allait. Et je crois tellement en la science que j’ai fini par oublier que des maladies que nous pensons pouvoir vaincre triomphent hélas encore. A sa compagne, ses parents, nous présentons nos condoléances. La disparition d’Anne-Laure laisse un vide terrible. D.L.

Jacques Garelli, Mémoires fantômes, descendances durassiennes…

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1 mars 2021

Chères lectrices, chers lecteurs,

En ce début d’année, nous avons le plaisir de vous présenter trois nouveaux titres : Sur l’orbe d’un trou noir, de Jacques Garelli, dans notre collection “Littératures”, Descendances durassiennes, un collectif dirigé par Catherine Rodgers, et Mémoires fantômes, par Stéphane Gödicke, dans notre toute nouvelle collection : “Escales”.

Il y a des êtres, des auteurs, qu’on découvre, dont on lit les oeuvres, et qu’on regrette de n’avoir pas connus, dont on se dit qu’on aurait appris, découvert à leurs côtés, parlé littérature… Tel était Jacques Garelli, disparu en 2014, qui fut philosophe, enseigna à Yale, à la New York University et à l’Université d’Amiens, dont nous publions un recueil de poèmes dont la famille nous a fait l’honneur de nous confier la publication et que Loïs Oppenheim a préfacé : Sur l’orbe d’un trou noir. Des rencontres, de courts voyages, des pensées, des interrogations… le tout formant une formidable invitation à découvrir ou redécouvrir l’univers de Jacques Garelli.

Dans Mémoires fantômes, qui inaugure notre nouvelle collection, “Escales”, Stéphane Godïcke se livre à une enquête familiale en même temps qu’à un examen d’identité, en remontant le parcours de ses grands-pères, le premier, Juif de Roumanie, rescapé de la Shoah, le second , Allemand de Hambourg, membre du parti nazi. Dans une écriture captivante, il analyse les rouages de “cet héritage contradictoire, fait de silences et de malentendus, et éclaire les zones d’ombre de la mémoire.”

Trois titres pour lancer l’année, trois univers, à découvrir et à vous procurer, sur notre site ou chez votre libraire !

D.L. & N.P.

 

Pré-commandez nos futurs titres !

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9 mai 2020

Tout d’abord, nous vous espérons dans la meilleure des formes et avec le meilleur moral possible en cette période délicate.

Nous souhaitons ensuite remercier chaleureusement toutes celles et tous ceux d’entre vous qui nous ont commandés des ouvrages, et qui ont réservé un accueil triomphal au beau recueil Zèbres d’Anne-Laure Bonvalot. Nous redoutions que cette parution fût fracassée par la brutale nuit qui s’est abattue sur nous tous, et grâce à vous, il n’en a rien été. Un immense merci pour Anne-Laure ainsi que pour toute l’équipe des Éditions Passages !

Enfin, nous espérons que vous allez réserver le même accueil enthousiaste aux quatre titres que nous lançons en pré-commande : Le secret des saltimbanques, un extraordinaire roman, tout en poésie, signé Geoffroy Larcher ; L’Histoire labyrinthe, un faisceau de brillantes et érudites relectures de La Guerre du Péloponnèse par Thucydide, signée Francis Larran ; Fantaisies de John Ford, un recueil d’études inspirées et inspirantes dirigé par Frédéric Cavé et Damien Keller, invitations à redécouvrir une oeuvre qui est loin de se réduire à une galerie de Westerns ; Joseph Zobel, héritages, portées & modernité, dirigé par Axel Artheron et Jean-Georges Chali, recueil d’études stimulantes et novatrices sur un des auteurs majeurs des littératures antillaises.

Le principe de la pré-commande est simple : la pré-commande s’effectue via notre site. Vous pré-commandez l’ouvrage ou les ouvrages de votre choix, vous les réglez et ceux-ci vous seront envoyés sitôt qu’ils auront été imprimés et que nous les aurons reçus. Il faut compter entre 35 et 50 pré-commandes – selon de volume de l’ouvrage – pour lancer l’impression d’un livre. Aussi, si votre mobilisation pour ces titres est aussi forte et enthousiaste qu’elle l’a été pour nos autres titres durant le confinement, nul doute que nous lancerons très vite leur impression et que vous le recevrez d’ici peu dans votre boite aux lettres ! Vous recevrez un message pour confirmer votre pré-commande ainsi qu’un message pour vous informer du lancement de l’impression et de la livraison imminente.

Vous renouvelant nos remerciements, nous vous souhaitons de belles lectures, de belles découvertes, et surtout, de rester en vie !

 

En attendant la fin du confinement

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11 août 2019

A l’instar de nos confrères, nos activités sont évidemment ralenties par le confinement. Par fortune – si tant est qu’on puisse employer ce vocable -, il vous est toujours possible de passer commande de nos ouvrages via notre shop en ligne, une partie de nos stocks se trouvant à Malte où les services postaux ne sont pas à l’arrêt. En ces temps de confinement, nous vous invitons à vous vider l’esprit en découvrant les recueils de nouvelles et fictions courtes de notre collection Projectiles, en commençant par le tout dernier titre en date, Zèbres, par Anne-Laure Bonvalot, et en poursuivant avec les autres titres , Roméo et Juliette chez les nègres, par votre serviteur, L’Homme qui ne faisait rien, par Mehis Heinsaar, Vibrations Brazil, concocté par Emilie Audigier, Lettres du Bhoutan et La Réunion du Conseil national de l’audiovisuel du 14 mars 1984 et son influence formatrice sur la sexualité de l’adolescent et autres histoires (un vrai programme !), par Ragnar Helgi Olafsson, ou encore Toutes les histoires que je connais, par Dagny Gioulami. Par ailleurs, pour tous ceux qu’anime le désir de repenser le monde d’une manière ou d’une autre, tous nos essais peuvent aussi être commandés, toujours via notre shop, dans l’attente de la réouverture des librairies.

Vous pouvez continuer de nous adresser vos manuscrits dès lors qu’il s’agit d’essais, de recueils de nouvelles ou courtes fictions au ton léger et à l’humour délicat ou grinçant. Nous vous lirons. Ne nous adressez en revanche PAS de projets de livres Jeunesse, de recueils de poèmes, de polars, de trilogies, de bandes dessinées, de projets de réédition ou de traduction d’écrivains plus ou moins illustres ou au génie injustement méconnu.  Et par pitié, ne nous adressez pas non plus de pensées, journaux et autres récits du confinement. Veuillez les adresser à nos confrères (et ne leur dites pas que c’est de notre part…)

Veuillez noter cependant que notre programme de publication de l’année 2020 est reporté aux années 2021-2022. Si nous retenons votre texte, vous devrez vous armer d’un peu de patience… Sur ce, belles lectures, belles découvertes, mais surtout, restez en vie !

Passage(s) à la Foire du Livre de Bruxelles

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11 février 2019

Du 13 au 17 février, l’équipe et quelques auteurs des éditions Passage(s) seront présents à la Foire du Livre de Bruxelles pour rencontrer lecteurs, auteurs et amoureux des livres. L’occasion de présenter notre catalogue, riche d’une cinquantaine de titres, ainsi que nos six parutions de ce début d’année : Dans le sillage de Victor Segalen, un recueil d’études coordonné par Mathilde Poizat-Amar (“Essais”), Écrire l’indicible, un essai signé Anabel Apap sur la tragédie du Rwanda vue par le Collectif “Ecrire par devoir de mémoire” (“Essais”),  Outrages ordinaires / Monologue pour un dealer de ma rue, deux drames par la dramaturge suisse Julie Gilbert (“Libres courts au Tarmac”), Lili l’été / Le Pays brûlé / Deux semaines après l’éternité, trois textes dramatiques puissants par Patric Saucier, dramaturge, comédien et metteur en scène québécois (“Libres courts au Tarmac”), enfin, Combattants et martyrs, un recueil de nouvelles et Ne Pleure pas, mon enfant, son premier roman, par l’immense écrivain kényan Ngugi wa Thiong’o (“Littératures”). Bref, que du bonheur…

Place aux boréales ! Cinq questions à Ragnar Helgi Olfasson…

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22 novembre 2017

Plasticien, éditeur, écrivain, concevez-vous ces activités comme un tout ou comme des moyens d’expression séparés ? 

C’est une bonne question. Je me considère plutôt comme un artiste qui écrit plutôt que comme un écrivain qui fait de l’art. De même pour l’édition, j’aborde ce pays de l’art en essayant – presque –  de passer en contrebande certaines des idées de l’art contemporain dans le processus d’édition des livres, depuis leur écriture jusqu’à leur édition effective. 

J’ai grandi dans l’édition. Mes parents étaient éditeurs, alors évidemment j’ai fait le vœu de ne jamais publier de livres. Ainsi, lorsque nous avons ressenti le besoin de lancer Tunglið forlag (Editions de la Lune), j’ai dû trouver un moyen de travailler différemment. 

Pour l’écriture, c’est pareil. Quand j’ai commencé à écrire sérieusement, j’ai dû trouver un nouvel angle d’écriture. Strictement parlant, je passe beaucoup plus de temps à écrire et à travailler avec la poésie qu’à faire de l’art visuel, mais je sens que je fais de l’art plutôt que de la « littérature traditionnelle », pas nécessairement parce que le résultat est différent de cette littérature, mais plutôt parce que mon attitude est plutôt celle d’un artiste. Bien sûr, je fais de grandes généralisations. 

Peut-être est-ce parce que l’art contemporain est marginal dans la culture d’aujourd’hui, ce que je trouve d’ailleurs merveilleux. En ce sens, il est semblable à la poésie. Personne ne sait ce que c’est. Et peu de gens s’en soucient, et même ceux qui s’en soucient ne savent pas ce que c’est. Cela crée un vide énorme, un beau vide plein de liberté. Donc, j’essaie de venir à l’écriture du point de vue de l’artiste visuel. Le résultat pourrait ressembler à de la littérature normale, je ne sais pas, mais j’ai tendance à penser que le processus de fabrication est légèrement différent de la façon traditionnelle avec laquelle la plupart des livres sont écrits. 

Les arts visuels me permettent d’explorer certaines choses liées à la temporalité, à la performativité : des concepts que la littérature a tendance à nier. Il y a le fait que le temps passe, par exemple, et l’idée d’un « après » éternel – ce concept que la littérature met encore plus en relief que ne le fait l’art visuel contemporain. Il y a cette idée classique que l’art peut exister hors du temps, et il y a le concept de la bibliothèque, et l’idée que le livre est en quelque sorte figé dans le temps et dans l’éternité. C’est ce genre d’idées que je défie souvent dans mon art visuel, et ce défi prend forme quand je passe à l’écriture et à la publication. 

Quand nous avons commencé Tunglið Dagur Hjartarson, j’ai eu le sentiment que, lorsque les gens publiaient des livres, ils plantaient des arbres, pleins d’espoirs. Et qu’ils grandiraient comme un arbre dans le futur. Ce que nous voulions faire, avec les Livres de la Lune, c’était de condenser l’énergie de ce processus en un petit moment. Nous ne voulions pas que la publication d’un livre soit comme planter un arbre, mais comme tirer l’épingle d’une grenade à main. 

 

Vous avez vécu en France, à Aix, lorsque vous étiez étudiant aux Beaux Arts. Quelle est votre relation avec la culture française ?  

Eh bien, clairement, j’ai un amour profond pour la France. J’aime autant les défauts de la France que ses cadeaux. Cela me fait penser que, peut-être, mon amour pour la France est “l’amour vrai”, comme on dit dans les paroles de chansons pop. Je suis arrivé en France vers la fin de la vingtaine en envisageant d’obtenir un doctorat en philosophie. Le système universitaire de l’époque (avant l’Euro-Standardisation) n’accordait pas de valeur à 100% à mon diplôme de « licence » islandaise et ils voulaient que je prenne des cours préparatoires avant de m’inscrire en doctorat. J’ai réussi (à force de travail) à me faire insulter à cause de cela et l’ai utilisé comme excuse pour quitter la philosophie et entrer en école d’art. J’ai passé trois ans en France, principalement dans le sud, Aix-en-Provence et Marseille. J’ai donc une dette envers l’efficacité inflexible de la bureaucratie française. Elle m’a sauvé en étant elle-même : difficile. 

Cependant, même si mon français est toujours de la « merde », j’aime toujours le parler. 

Être un Islandais signifie que vous venez d’un endroit qui n’existe pas vraiment. Cela a changé évidemment ces dernières années, mais quand je grandissais, l’Islande ne faisait pas vraiment partie du monde. Les grands théorèmes, l’art, la guerre, l’histoire et surtout la tradition, c’était le genre de choses qui se passaient ailleurs. Quand vous voyagiez à l’étranger, personne ne savait d’où vous veniez, l’Islande n’était pas cool. Personne ne savait où c’était, et plus important encore, personne ne s’en souciait. J’ai grandi dans une culture très islandaise, mais j’avais une envie secrète de ces “trucs exotiques” comme la “Western Culture”. Je ne pense pas vraiment que les Islandais font partie intégrante de cet ensemble mathématique. D’une certaine manière, j’ai toujours eu le sentiment qu’un Islandais avait besoin de se faufiler dans le « musée de la culture occidentale », à la faveur de l’obscurité, et de s’échapper avant le lever du jour, un peu comme un voleur. Nous ne sommes pas des visiteurs normaux dans ce musée, et n’en sommes certainement pas des conservateurs ou même des concierges. C’est en quelque sorte limitatif, mais aussi très libérateur. Car, évidemment, un voleur est plus libre qu’un homme aux mille métiers. Vivre en France était un peu comme camper dans ce musée. Je m’attendais toujours à ce que l’on me dise : « Emparez-vous de cet homme, il n’a pas le droit d’être ici ! » 

 

Lettres du Bhoutan est un texte très court. Quelle est l’idée de départ ? L’écriture en a-t-elle été simple ? 

 

Ce livre est né comme un petit poème en prose dans mon premier recueil de poèmes (“Une consolation à ceux qui ne se trouvent pas dans le présent”). C’est une sorte de chanson blues, triste et pathétique, mais aussi légère et pleine d’absences. Le « sentiment » du livre était déjà dans ce poème. J’ai eu l’idée de l’utiliser comme une sorte de laboratoire pour deux ou trois choses auxquelles je pensais : « les lacunes » (le fait d’être un peu obsédé par le vide) et le style de l’esquisse. J’ai écrit la moitié dans un décembre sombre en Islande, en quelques jours. Le printemps suivant, mon co-éditeur à Tunglið forlag m’a dit que nous devions le publier à la prochaine pleine lune : j’ai donc commencé à écrire à nouveau le jour de la nouvelle lune et, deux semaines plus tard, il a été publié. Mais, même si le livre a été écrit sur papier assez rapidement, paradoxalement, il m’a fallu toute une vie pour l’écrire, comme on dit. 

Je voulais essayer d’écrire un livre où l’écriture serait une expérience agréable. Je voulais que ce soit “léger”, non pas que ce ne soit pas sérieux, mais “léger” dans le sens contraire de « lourd », que le résultat ne sente pas la transpiration. Je suis friand d’œuvres d’art qui ont cette qualité, qui ne sentent pas le “travail”, el « labeur ». D’une certaine manière, je voulais voir si je pouvais écrire un livre avec la même attitude avec laquelle je danse ou avec laquelle je vais observer les oiseaux, pour leurs intérêts propres : je voulais écrire sans but. 

 

“La Réunion du conseil, etc.” est un recueil de nouvelles. Où puisez-vous votre inspiration pour écrire celles-ci ?  

 

Ces histoires ont vu le jour il y a plusieurs années. Certaines sont des projets secondaires ou sont des compléments d’installations artistiques, d’autres sont des poèmes qui sont devenus gros. Certaines d’entre elles ont été écrites rapidement, comme un poème. Parfois – souvent, quand je suis à la piscine –  j’ai le sentiment que quelque chose pourrait être une bonne idée et je rentre l’écrire, tout de suite. Ce n’est que par la suite que ce que j’écris peut commencer à me donner un sens théorique ou artistique clair – ou non. En ce sens, même si cela peut paraître contre-intuitif, l’écriture est moins cérébrale que les arts visuels. Je n’écris pas si je ne veux pas écrire ou ne sais pas quoi écrire. J’ai beaucoup d’autres choses à faire, donc ce n’est pas un problème. Fondamentalement, j’écris seulement quand j’ai une idée ou un sentiment, et je me dis “Oh oui, je dois en arriver là.” Et puis j’essaie d’y arriver aussi vite que possible. Sinon, le perfectionnisme commence à faire obstacle, les choses commencent à devenir encombrées et moites et je passe à autre chose. Pourtant, j’avoue que je prends l’écriture très au sérieux, je prends l’art très au sérieux. Comme le dit le poète islandais Sigurður Pálsson: La beauté n’est pas un ornement, c’est l’essence de la vie. Et je suis d’accord. 

Bien sûr, il y a toujours une dualité. Pour la plupart des artistes, il y a ce moment de création puis ce moment de réception. Il y a un double processus en cours ; peut-être pas à chaque instant, mais minute après minute, vous pouvez être entre les deux moments. Vous écrivez quelque chose, revenez en arrière, pensez « hmmm, qu’est-ce que ça veut dire ? » Et vous continuez. Vous voulez être surpris par vos propres œuvres, du moins c’est ce que je fais. Je veux apprendre quelque chose. 

 

Vous êtes d’Islande, île sur laquelle vous vivez et créez. En quoi ces deux parutions pourraient-elles être considérées comme l’expression d’une “modernité islandaise” ? 

 

C’est une question difficile. Et celui que je suis n’est peut-être pas la personne la mieux qualifiée pour répondre. D’une certaine manière, je ne me sens pas appartenir à la culture actuelle en Islande (ou ailleurs d’ailleurs), mais encore une fois : peut-être que c’est l’une des caractéristiques déterminantes de la sensibilité d’aujourd’hui. Je ne suis pas sûr. D’une certaine manière, je m’inspire de l’époque comme la même personne, à l’instar du poète Jónas Hallgrímsson, étudie la lune scientifiquement pendant la journée et écrit ensuite, la nuit, de la poésie épique à son sujet. Je ne sais pas si c’est une attitude très contemporaine : mais au moins, il y a clairement le désir de prendre des symboles du contemporain littéralement la moitié du temps, si cela a du sens. 

Mais bien sûr, j’écris dans une tradition (j’ai mon Halldór Laxness, mon Gyrðir Elíasson …) qui s’étend jusqu’aux sagas. Cela influe bien sûr mon écriture. Les livres que l’on a lus s’écrivent à nouveau à travers nous, tout comme le langage se parle à travers le locuteur. Alors oui, cela influe mon écriture, et la météo, que je le veuille ou non. 

Et il faut aussi admettre que nous avons, en Islande, une forte tradition du mot. L’art visuel n’a été introduit en Islande qu’au XXe siècle. Il en va de même pour beaucoup d’autres formes d’art où la tradition est, sinon inexistante, au moins très mince. Cela vaut pour la musique, par exemple. Et l’architecture aussi. La plus vieille maison d’Islande n’a même pas 200 ans, même si les gens y vivent depuis mille ans. J’imagine donc que ce mélange de richesse et de pauvreté de la tradition a un impact. Et, bien sûr, il y a d’autres éléments comme l’espace, le vide de nombreuses parties de ce pays, les particularités de cette micro-langue et ainsi de suite. Cela pourrait également entrer en jeu. Mais encore une fois, il est difficile de parler de caractéristiques ou de particularités nationales ces jours-ci, non seulement à cause des événements politiques difficiles mais aussi plus factuellement: j’ai lu la même littérature postmoderne, j’ai vu les mêmes Simpson et j’ai étudié la même philosophie que les gens de ma génération à Nantes ou à Phoenix, en Arizona. 

Il y a une scène artistique vibrante en Islande, je m’en sens partie prenante et je m’en nourrie. Toutefois, cette nourriture ne signifie pas nécessairement qu’il existe des similitudes stylistiques entre artistes, entre musiciens et écrivains. Je pense que l’une des forces de la scène artistique islandaise réside dans le dialogue entre les musiciens et les artistes visuels et ainsi de suite. D’une manière étrange, cette force vient aussi du fait que la scène artistique est si ridiculement petite et sous-financée qu’il y a un fort esprit de bricolage. Si bien que les gens s’entraident et collaborent. Je joue de la guitare dans ton show et tu prends soin de la basse de mon concert, si tu vois ce que je veux dire. Le marché est minuscule et le financement de l’État est limité. Il n’y a fondamentalement pas d’argent investi. Et, bien sûr, cela a des effets négatifs, mais aussi des effets positifs : par exemple, la concurrence entre les artistes devient ridicule. Que feriez-vous en compétition ? Il n’y a rien à obtenir. Il y a donc une sorte de beauté à n’avoir aucun financement. 

De près chaque roche que vous regardez est différente, ce n’est que de loin que vous voyez les similitudes. Je vis de près, entre les roches, donc je ne sais pas comment mon travail est représentatif de la « littérature islandaise contemporaine ». Peut-être devriez-vous demander à quelqu’un comme mon traducteur Jean-Christophe Salaun. Je pense qu’il aurait une meilleure réponse que moi. 

 

Propos recueillis et traduits (comme il a pu) par Nicolas Pien

 

Un Kényan en terres normandes…

this entry has 0 Comments/ in Accueil, Actu / by Dominique Lanni
7 septembre 2017

 

En cette rentrée littéraire qui s’annonce riche et porteuse de belles promesses, nous sommes ravis d’accueillir un des auteurs majeurs de la littérature africaine et de la littérature à l’échelle mondiale, l’écrivain kényan Ngugi wa Thiong’o, incontournable pilier des lettres postcoloniales outre-Atlantique, mais hélas encore trop peu connu dans l’espace francophone. Premier volume d’une série à venir : Cette impitoyable sécheresse, un recueil de nouvelles à l’écriture envoûtante, qui n’est pas sans rappeler celles de William Faulkner, de Wole Soyinka ou encore de J.M. Coetzee. Le second volume, Combattants et martyrs, un autre recueil de nouvelles, regard sans concession sur le Kenya à la veille de son Indépendance puis dans l’immédiat après, paraîtra sous peu. Romancier, nouvelliste, essayiste, Ngugi wa Thiong’o est aussi un remarquable dramaturge, et paraîtra bientôt Le Procès de Dedan Kimathi, sa pièce dédiée au grand héros et martyr de la révolte des Mau Mau, pièce coécrite avec Micere Githae Mugo. Trois textes à découvrir dans notre collection “Littérature(s)”.

Notre rentrée littéraire, ce sont aussi trois petits joyaux à découvrir et savourer dans la collection “Projectiles”. Un roman de la Suissesse Dagny Gioulamy, Toutes les histoires que je connais, formidable road movie dans l’Europe du Sud, dans une atmosphère proche de l’univers des films d’Emir Kusturica et avec des personnages tendres et attachants comme dans les longs-métrages de Wim Wenders. Tout un programme ! Puis deux oeuvres signées de l’Islandais Ragnar Helgi Olafsson, un des invités d’honneur des Boréales en novembre. Lettres  du Bhoutan, un roman – il ne s’agit pas d’une erreur, vous avez bien lu, un roman – aussi cocasse qu’inattendu, à l’humour nordique. La Réunion du Conseil national de l’Audiovisuel du 14 mars 1984 et son influence formatrice sur la sexualité de l’adolescent et autres histoires, un recueil de nouvelles, ensuite, dont le titre, programmatique à souhait, laisse imaginer l’ampleur et la charge comique du projet de l’auteur.

Cette rentrée – décidément fort riche chez Passage(s), est aussi marquée par la création au Festival des Francophonies de Limoges le 22 septembre, de La Loi de la gravité, d’Olivier Sylvestre, interrogation sur la notion d’identité, en présence de l’auteur, qui sera heureux de dédicacer son texte, paru dans notre collection “Libres courts au Tarmac”. Enfin, et pour être à peu près complet, Laury André présentera et dédicacera son dernier essai – en fait, son dernier essai paru…  – La Méditerranée en partage. Paysage et photographie dans l’oeuvre de Victor Bérard, lors du salon des Automn’halles de Sète, dédié aux “Nomadismes”, les 30 septembre et 1er octobre. Elle sera accompagnée d’Eric Fougère, qui dédicacera son superbe Amoureux de la terre, ainsi que de Stefanie Lanni, qui présentera Toutes les histoires que je connais, et de Dominique Lanni, qui présentera les éditions Passage(s) à celles et à ceux qui ne les connaissent pas encore. Ce sera aussi l’occasion de faire découvrir Cette impitoyable sécheresse de Ngugi wa Thiong’o. Un auteur kényan traduit à Malte, publié en Normandie et présenté à Sète… cela vaut bien un petit détour par l’Occitanie !

Bonnes lectures et à très vite !

DL.

Événement

this entry has 0 Comments/ in Accueil, Actu / by stéphane Rozencwajg
9 octobre 2015

Ce début d’année a été très riche en événements, avec trois sorties et notre présence, pour la toute première fois au Salon du Livre de Paris.

Fruit de quatre années de travail, Les Ailleurs de Corto Maltese. Imaginaires à l’oeuvre, le recueil d’études que Nicolas Pien et moi-même avons eu le plaisir de coordonner, a pu paraître, grâce au concours des Éditions Casterman et de la Société CONG S.A. , agrémenté de plus d’une centaine d’illustrations principalement tirées de la série créée par Hugo Pratt. De Malte à la Caraïbe, de la Russie à l’Amazonie via l’Argentine, l’Abyssinie et Samarkand, les études réunies dans ce volume explorent les sources et imaginaires littéraires, iconographiques, mystiques, cinématographiques des ailleurs arpentés par le marin à la boucle d’oreille le plus célèbre du Neuvième Art.

Issu d’une longue fréquentation de l’oeuvre de J.-M.G. Le Clézio, l’essai d’Isabelle Roussel-Gillet, J.-M.G. Le Clézio, L’OEuvre féconde. Certitudes, pays et musées imaginaires, offre une remarquable plongée dans l’oeuvre du récipiendiaire du Prix Nobel 2008 en partant des questionnements suivants : Qu’est-ce qu’une écriture de l’incertitude pensée autrement que sous le signe de la perte ? Comment évolue-t-elle selon les contextes de l’ère du soupçon, du roman de la déconstruction, du roman postcolonial à l’ère des témoins et de la diversité ? Comment les écrits de J.-M.G. Le Cléziodialoguent-ils dans un chaînage de Gilles Deleuze à Édouard Glissant, dans la lumière des expériences îliennes ? C’est à ces questions que répond entre autres Isabelle Roussel-Gillet dans ce bel essai ponctué d’entretiens avec le comédien François Marthouret, qui a mis en scène et joué Le Livre des fuites, ainsi que J.M.G. Le Clézio lui-même.

Enfin, c’est au beau recueil de poèmes Black-Label de “l’oublié”, du “troisième homme de la Négritude”, Léon-Gontran Damas, que Kathleen Gyssels a consacré un copieux essai : Black-Label ou les déboires de Léon-Gontran Damas, dans lequel elle analyse les questionnements identitaires à l’oeuvre dans le recueil de l’Antilloguyanais. Entre amour et dépression, engagement politique et danses afro-cubaines, la poétrie métissée de Damas s’imprègne du jazz et du blues pour narrer les déboires d’un être complexe, laminé par ses souvenirs d’enfance mais toujours prêt à s’exalter… Un essai qui met notamment en évidence les affiliations esthétiques et éthiques de Damas, proche, entre autres, de Langston Hughes, Richard Wright et Claude McKay, mais aussi de Guillaume Apollinaire, Ghérasim Luca ou Robert Desnos…

Outre ces trois parutions, les Éditions Passage(s) ont pu être présentes pour la première fois au Salon du Livre de Paris, dans le cadre de l’opération “Première fois au Salon” parrainée par le CRL de la région Normandie. Cette présence nous a offert de rencontrer quelques-uns de nos auteurs ainsi que de futurs collaborateurs, parmi lesquels Antoine Chalvin, maître d’oeuvre d’une traduction d’un décapant recueil de nouvelles de l’écrivain estonien Mehis Heinsaar, L’Homme qui ne faisait rien, à paraître dans la collection “Projectiles” pour le festival des Boréales en novembre, et Jean-Pol Madou, auteur d’un vertigineux essai dédié au grand théoricien du Tout-Monde à paraître en septembre : Errance, épopée : Segalen, Glissant, Walcott…

Mai approche et avec le printemps, de belles surprises encore, mais ce sera pour la prochaine lettre…

D.L.

À paraître…

this entry has 0 Comments/ in Actu / by stéphane Rozencwajg
17 mars 2015

Paraîtront d’ici peu deux essais, l’un par Nicolas Maffey, De Cape et de Crocs ou la consécration d’une mythologie baroque, sur l’excellente série signée Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou, l’autre par Kathleen Gyssels, Black Label ou les déboires de Léon-Gontran Damas, sur l’œuvre majeure du « troisième homme de la négritude ». Enfin, année du Brésil oblige, Vibrations Brasil, un somptueux recueil de nouvelles brésiliennes unies par la musique, concocté par Emilie Audigier. Bref… Que du bonheur en perspective !

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